Team

PhD student
INRS-Institut Armand-Frappier
Expertise
Organotypic culture Male fetal germinal cells Testis Eprigenetic reprogramming XenoestrogensPavillon Édouard-Asselin
Édifice 18, 531 boulevard des Prairies, Laval (Québec) H7V 1B7(450) 687-5010 extension : 8868
arlette.rwigemera@iaf.inrs.ca
Laboratory
Géraldine Delbès
MSc: Biologie, Université de Moncton (Moncton, NB, Canada)
Undergraduate : Biochimie, Université de Moncton (Moncton, NB, Canada)
RÉSUMÉ DU PROJET DE RECHERCHE
La reprogrammation épigénétique est une étape critique du développement fœtal des cellules germinales du testicule. Elle est caractérisée par une déméthylation de l’ADN génomique suivie par une vague de méthylation de novo débutant à mi-gestation et se poursuivant jusqu’après la naissance. Des marques de modifications des histones sont également mis en place. Les marques épigénétiques acquises durant cette phase ont un rôle déterminant sur le devenir des cellules subséquentes. La reprogrammation épigénétique pourrait être une cible des xénœstrogènes. Toutefois, leurs mécanismes d’action sur l’épigénétique sont mal connus. Nous proposons d’utiliser la culture organotypique de testicules fœtaux pour étudier ces mécanismes. Ce modèle permet de reproduire la cinétique de développement.
Nos hypothèses sont que : 1) la culture organotypique des testicules fœtaux permet de récréer la reprogrammation épigénétique dans les gonocytes ; 2) les xénœstrogènes peuvent interférer avec la machinerie de ce processus dans les gonocytes mâles. Nos objectifs sont de : 1) mettre en place des outils pour étudier la reprogrammation épigénétique dans notre modèle de culture ; 2) valider que les cinétiques de la reméthylation de l’ADN et de marques d’histones sont conservées in vitro ; 3) étudier les effets des xénœstrogènes sur la reprogrammation épigénétique dans notre modèle.
Cette étude permettra de : 1- développer des outils pour analyser les effets toxiques des xénœstrogènes sur lcia méthylation de l’ADN et les modifications des histones dans les gonocytes ; 2- comprendre l’action des polluants environnementaux à caractère œstrogénique sur l’épigénétique et les troubles de la reproduction masculine.